Le festival d’Aix ressuscite sous le signe de la comédie
“Même osmose euphorisante entre fosse et plateau, et même besoin de (ré)conciliation générale avec Falstaff,ultime opéra d’un Giuseppe Verdi octogénaire, et la seule de ses trois adaptations shakespeariennes qui ne soit pas un drame.
…À la direction musicale, Daniele Rustioni cisèle avec précision et passion les délectables et périlleux ensembles qui rythment l’opéra et réunissent, du duo Ford-Falstaff à la spectaculaire fugue finale, un nombre variable de voix humaines et instrumentales. L’orchestre de l’Opéra de Lyon, son chœur et leur chef sont dans leur élément et le font entendre dès les premières mesures. On les retrouvera bientôt à Aix dans un autre répertoire, puisque les prochaines représentations de ce Falstaff seront suivies, à partir du 22 juillet, par celle du Coq d’or, de Nikolaï Rimski-Korsakov, également mis en scène par Barrie Kosky. Initialement prévu en 2020, ce Coq d’or a été montré en mai à l’Opéra de Lyon, et la captation disponible sur medici.tv donne fort envie de voir « en vrai » cette production elle aussi très réussie.
Sophie Bourdais, Teleràma