Falstaff au Festival d’Aix-en-Provence, le rire testamentaire de Verdi
“Le jeune chef italien Daniele Rustioni, à la tête de l’Orchestre et du Chœur de l'Opéra national de Lyon, surgit telle une star … qui va donner dès les premières secondes de l’œuvre tout le potentiel, toute la force de propulsion d’une Ferrari. Verdi, pour ce dernier opus, semble avoir dépassé le design de l’opéra belcantiste, et propose un circuit fait de creux et de bosses, de lignes droites et de tournants. Il s’agit d’être totalement présent à chaque seconde du flux musical pour lui donner toute sa densité et garantir la cohérence de l’ensemble. Opération chambriste virtuose particulièrement réussie par le chef qui assure un jeu de ping-pong millimétré entre la fosse et le plateau.”
Florence Lethurgez, Olyrix